Il faut que ça bouge !

Pénurie de médecins : une délégation du Comité de vigilance exige du Président de la Communauté de communes la mise en place d'une véritable commision santé pour résoudre le problème.



HISTORIQUE DE NOTRE DÉMARCHE

A l’occasion des assises de la santé que l’association a organisées en mars 2017, nous avons traité le sujet de la médecine de ville en diffusant un questionnaire auprès de la population. Il a été rempli par plus d’un millier de personnes et il a permis d’évaluer que 10 à 15 % de la population ne trouvait pas de médecin traitant au printemps 2017.


Nous constatons de plus que les médecins spécialistes partent les uns après les autres sans être remplacés.
Cette situation est très préoccupante car après la tenue de deux réunions organisées par les soins de la communauté de communes de Brioude-Sud Auvergne (31 janvier et 6 mars 2017), il apparait que le bassin de santé de Brioude est gravement sous doté en médecins généralistes :

  • Il y a actuellement 9 équivalents temps plein sur la ville de Brioude alors qu’il en faudrait  14 évaluation du Pr MOYEN lors de la réunion du 6 mars 2017.).
  • Un certain nombre de médecins encore en activité sur le bassin de santé est proche de la retraite.
  • Les spécialistes libéraux ont quasiment disparus.
Face à cette situation, il y a urgence à agir.

Les communautés de communes ont désormais la compétence santé.

Nous pensions que le travail mené lors des réunions du 31 janvier et du 6 mars 2017 sous la présidence du maire de Brioude, président de la Communauté de communes, allait continuer afin de proposer des actions concrètes pour pallier ces graves manquements en terme de santé publique.

Nous rappelons que ce sont les personnes les plus fragiles (personnes âgées à faible revenu, personnes sans véhicule, réfugiés) qui sont les plus pénalisées par cette situation.

La solution minimale retenue lors de ces deux réunions consistait à mettre en place un cabinet tampon au sein de l’hôtel inter consulaire pour un investissement modeste (40 000 €). Ce qui n’a pas été réalisé par la communauté de communes, ce qui a découragé l’implication des médecins du cabinet Montlaizon qui sont les mieux placés pour attirer de nouveaux médecins puisqu’ils sont Maitres de Stage Universitaires.

Sans en reparler au groupe de travail, le président de la Communauté de communes a privilégié la mise en place d’un projet de cabinet  privé dans la future résidence Flore. A ce jour et d’après les éléments à notre connaissance, ce serait dans le meilleur des cas un mi temps plein qui s’installerait grâce ce projet.

Nous sommes loin de répondre aux besoins qui sont nous le rappelons de 5 à 7 médecins généralistes.
Nous rappelons également que le groupe de travail n’a plus été réuni.

Nous rappelons également que le Pays de La Fayette n’a pas renouvelé le contrat de travail du coordinateur santé qui était également l’animateur du groupe de travail de la Communauté de communes.

Nous considérons que le délai que nous avions fixé lors de notre rencontre avec le maire de Brioude pour lancer une commission santé (fin janvier) est dépassé.  Le projet de cabinet  Flore porté par l’architecte BESANCON n’est toujours pas finalisé.  Il ne répond ni à l’urgence, ni au besoin réel de médecins traitant sur Brioude. Il ne prend pas en compte la question du futur manque de médecins dans d’autres communes du bassin de santé.

Nous avons appris lors de la réunion de la Communauté de commune du 14 mars à Fontannes qu’une commission santé composé de quatre élus (M. FAUCHER, Mme AUZARD, M. DESSIMOND et M.GIBELIN) avait en charge ces problématiques. Nous avons été surpris du petit nombre d’élus travaillant sur ce sujet grave et urgent.

Nous considérons que depuis 2016, aucun travail sérieux n’a véritablement été entrepris et que nous sommes dans une impasse totale et surtout dans une impuissance totale. Ce problème mérite de mobiliser toutes les énergies disponibles.

Nous demandons la mise en place d’une vraie commission santé dont le mandat sera de rédiger un projet santé du Brivadois avec un niveau d’exigence qui permettra d’en contrôler l’effectivité.


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