Un second scanner pour Le Puy : et Brioude ?

Le comité de vigilance de l'hôpital public de Brioude note avec satisfaction qu'un 2ème scanner va être installé au Puy en Velay mais il tient à souligner que cette dotation ne met pas fin à l'injustice dont est victime notre département: la Haute-Loire ne disposera qu'un scanner par tranche de 110 000 habitants alors que les autres départements auvergnats en ont un par tranche de 50 000 habitants.
Le comité en lien avec les élus et la population continue à agir pour que l'étude sur le scanner dans le bassin brivadois soit réalisée dès la mise en place de l'Agence Santé Auvergne-Rhône-Alpes, que sa conclusion soit positive et que l'implantation de cet appareil à l'hôpital de Brioude soit effective au premier semestre 2016.
Restons vigilant et mobilisé. Pour le scanner, nous ne lâchons rien.


Le comité de vigilance de l’hôpital de Brioude a tenu son assemblée annuelle, jeudi soir, en mairie

Une cinquantaine de personnes venues assister à l'assemblée générale jeudi soir, six cents personnes au « Scannerthon » en mai dernier… 2015 est décidément un bon cru pour le comité de vigilance de l'hôpital de Brioude. Et, logiquement, cette mobilisation semble avoir porté ses fruits. Brioude n'a sans doute jamais été aussi proche d'obtenir ce fameux scanner, ce qui n'empêche pas le comité de rester « très très vigilant ».

1 L'obtention d'un scanner est plutôt sur la bonne voie. C'est la grande différence dans le discours, par rapport aux assemblées générales des années précédentes. « En juin, il y a eu une inflexion de la position de l'agence régionale de santé (ARS) », a rappelé François Boudet, le président du comité. Un vent d'optimisme qui n'a cependant pas empêché les membres du Comité de faire preuve de réalisme. « On a fait bouger les lignes, on avance mais il reste du chemin à faire », a résumé Peter Vigier. Car si le député a assuré que, sur le sujet, Brioude était « au milieu du gué », Léon Martin, ex-président du comité, a rappelé que la lutte pour le scanner, « ça fait sept ans que ça dure. » Et un ancien directeur de l'hôpital brivadois, Dominique Béjot, a renchéri : « Si on est au milieu du gué, j'ai l'impression que la rivière est vachement large ! » Pas question, donc, d'attendre sept ans de plus. L'étude qui doit être conduite dans les semaines à venir sera déterminante (cf. ci-contre ).

2 L'hôpital aura une nouvelle directrice en 2016. Jean-Jacques Faucher l'a officiellement annoncé : « une nouvelle directrice devrait arriver en début d'année. » Elle reprendra les commandes de l'hôpital, actuellement géré par le directeur de l'hôpital de Saint-Flour, Serge Garnerone, qui est « un peu au four et au moulin ».

3 Le mariage avec Clermont est officialisé. L'hôpital a définitivement choisi son camp : Brioude rejoint le groupement hospitalier de territoire du Puy-de-Dôme, une organisation prévue par la Loi santé qui devrait être votée avant la fin de l'année. « Ce qui n'empêchera pas aux partenariats mis en place avec Le Puy-en-Velay de se poursuivre », a insisté Jean-Jacques Faucher.

4 Les élus continuent à mettre la pression. Les Brivadois sont visiblement connus comme le loup blanc à l'ARS. Le comité, qui veut surfer sur cette mobilisation, multiplie les rencontres surtout en cette période électorale. Après Jean-Jack Queyranne fin septembre, ses membres rencontrent Laurent Wauquiez à la fin du mois, et d'autres têtes de liste devraient suivre. Ils rencontrent aujourd'hui le président du conseil départemental. Et visent aussi plus haut. « Je l'avais déjà proposé l'an dernier mais cela n'a pas été retenu : je pense que pour faire aboutir ce dossier, il faut qu'une délégation rencontre la ministre en personne, a assuré André Chapaveire. Il faudrait obtenir un rendez-vous en janvier. »

5 Et ils posent leurs conditions. « Nous demandons aux conseils municipaux du territoire d'émettre un voeu, pour fixer des limites à ce nouveau regroupement sanitaire, a insisté Serge Longeon, le secrétaire du comité. Nous voulons des garanties sur le maintien des urgences, de la médecine, du bloc de chirurgie, la mise en place de consultations avancées, l'annulation de l'emprunt toxique et le scanner. »

Adhésion : Être membre du comité coûte 5 € par an aux particuliers, 10 € pour les collectivités. Mail : defensehopitalbrioude@laposte.net. 

Pomme Labrousse

http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/haute-loire/brioude/2015/11/14/le-comite-de-vigilance-de-lhopital-de-brioude-a-tenu-son-assemblee-annuelle-jeudi-soir-en-mairie_11663385.html

Article LA MONTAGNE

Assemblée générale 2015 du Comité

Avec la nouvelle loi sur la santé et l’obligation faite aux centres hospitaliers d’être à l’équilibre financier, l’avenir des hôpitaux de proximité n’est pas garanti. Il faut rester vigilants et mobilisés.

Venez connaître les dernières informations sur la situation de l’hôpital de Brioude.

Grâce à l’action du comité et à celle de nombreux élus, l’hôpital de Brioude a déposé une demande officielle de scanner et l’Agence régionale de santé a enfin accepté la possibilité d’implanter ce type d’appareil au centre hospitalier.

Venez-vous informer sur l’état d’avancée de ce dossier.
Il faut continuer d’agir pour défendre et développer le service public de santé.

Engagez-vous à nos côtés, et venez donner votre avis sur les actions à entreprendre.

Venez à l’assemblée générale annuelle
du Comité de vigilance de l’hôpital public de Brioude
jeudi 12 novembre de 18h30 à 20h00
Salle de réunion, 1er étage,  Mairie de Brioude

Scanner à Brioude : tout reste possible !

Cela fait plusieurs années que la population et les élus du bassin de santé de Brioude sont mobilisés pour obtenir l’implantation d’un scanner à l’hôpital public de Brioude.

Nous nous sommes constamment heurtés au refus du Directeur de l’Agence Régionale Santé qui considérait jusqu’à il y a peu de temps qu’il n’y avait pas lieu d’accroître le nombre d’appareils d’imagerie médicale en Auvergne.

Il a fini récemment par concéder l’installation de 3 scanners supplémentaires mais uniquement sur les sites qui en sont déjà pourvus.
Un projet de révision du Schéma Régional d’Organisation des Soins (SROS) a été préparé en ce sens. Il a été soumis pour consultation à l’avis des collectivités territoriales avec pour date butoir le 7 Juillet.

Dès qu’il a eu connaissance de ce projet, le comité de vigilance de l’hôpital public de Brioude a contacté tous les maires et présidents de Communautés de  communes du bassin de santé afin qu’ils délibèrent en faveur du scanner à Brioude.
Plus d’une trentaine de conseils municipaux et 3 Conseils communautaires se sont réunis avant la date butoir et ils ont émis un avis en faveur du scanner. Le président du Conseil Départemental a écrit un courrier à l’ARS allant dans le même sens. Le Conseil Régional a émis un vœu demandant un scanner à Brioude. Le député a rencontré le Directeur de l’ARS.

Toutes ces démarches n’ont pas été vaines car l’arrêté de révision du SROS pris le 8 juillet comporte un paragraphe relatif à Brioude qui ne figurait pas dans le projet initial :

"S'agissant du bassin de santé intermédiaire de Brioude, compte tenu de sa proximité avec Issoire, il est proposé que sur la base des constats et préconisations de l'étude, l'ARS demande aux 2 centres hospitaliers concernés, Issoire et Brioude, de conduire une étude de faisabilité pour l'exploitation commune, sous condition d'équilibre économique, dans une structure de coopération ad hoc de deux scanners de type 3 pour un potentiel global de 10000 actes, constaté par l'étude.
Ces premiers éléments pourront, le moment venu, nourrir la réflexion du futur projet régional santé de la nouvelle région Rhône-Alpes-Auvergne et donner lieu, le cas échéant, à une modification du nombre d'implantations"

Tout ceci est à prendre avec vigilance mais c'est la première fois que l'ARS écrit qu'il pourrait y avoir 2 scanners l'un à Issoire, l'autre à Brioude.

Le comité de vigilance veillera à ce que l'étude de faisabilité intervienne rapidement et conclue à l'installation d'un scanner à Brioude et à ce qu'une nouvelle modification du SROS soit opérée en ce sens.

Le succès de la marche pour le scanner le 30 mai dernier et les démarches des élus ont sans nul doute pesé dans l'inflexion de la position de l'ARS.


RESTONS MOBILISES POUR OBTENIR LE SCANNER A BRIOUDE !

Pas de scanner pour Brioude

La mobilisation pour l’obtention d’un scanner à Brioude a été importante mais le directeur général de l’Agence régionale de santé émet toujours un refus.

Suite à l'audit mené sur les besoins en imagerie médicale en Auvergne, l'Agence régionale de santé (ARS) en charge de l'étude a livré ses conclusions. Elle propose de rajouter trois nouveaux scanners en Auvergne, faisant passer le nombre d'appareils de 21 à 24. Seulement, l'installation de ces équipements ne se fera que dans les établissements qui en sont déjà pourvus, notamment à Clermont-Ferrand. De ce fait, l'hôpital public de Brioude n'en fait pas partie…

En désaccord avec les arguments de l'ARS
« Cela ne nous convient pas, explique François Boudet, président du comité de vigilance de l'hôpital. Nous faisons donc appel aux conseils municipaux et aux communautés de communes pour donner leurs avis motivés jusqu'au 7 juillet. ». Il y a une évolution positive, notamment grâce à la mobilisation des élus et de la population, mais cela semble insuffisant pour que le bassin de santé brivadois soit doté de cet équipement de base (voir notre édition du dimanche 31 mai). « Il faut savoir qu'il y aura une perte de chance de survie pour les patients avec le temps de transport jusqu'au scanner le plus proche. C'est injuste, continue le président. Il y a seulement 31 % de la population de Brioude qui est à moins de trente minutes d'un scanner, s'il y en avait un à Brioude, il y en aurait 89 % ! » De plus, le comité de vigilance de l'hôpital ne comprend pas pourquoi l'ARS fait « passer la rentabilité avant l'efficacité ». La mise en péril des scanners de Saint-Flour et d'Issoire est un des arguments avancé par l'ARS pour justifier du refus d'équiper l'hôpital de l'appareil. « Seulement, en regardant les chiffres, il n'y a aucune mise en péril », certifie François Boudet. Le comité a réaffirmé sa détermination et ne compte pas baisser les bras. « Nous envisageons de continuer nos actions de masse. Puis il faut savoir qu'en trois ans, le scanner serait amorti. Mais, nous sommes auvergnats et obstinés », conclue François Boudet.
Allison Aubry

Article LA MONTAGNE
http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/haute-loire/brioude/2015/06/24/pas-de-scanner-pour-brioude_11493643.html



Plus de 1000 personnes dans les rues de Brioude pour réclamer un scanner

Reportage FR3 Auvergne

Samedi matin, ils étaient entre 800 et 1000 citoyens et élus de tous bords à manifester dans les rues de Brioude pour l'obtention d'un scanner dans leur ville. Un scanner qu'ils attendent tous depuis des années, mais qui n'a pas été jugé indispensable par l'Agence Régionale de Santé pour l'instant.

Entre 800 et 1000 personnes ont manifesté samedi matin dans les rues de Brioude pour que leur hôpital soit muni d'un scanner rapidement.
Leur combat pour l'obtention d'un scanner ne date pas d'hier, mais la colère monte à Brioude. Samedi matin, dans les rues de la ville, ils étaient près de 1000 à demander l'installation d'un scanner dans leur hôpital, plus de 1000 qui doivent actuellement se rendre à Issoire ou au Puy-en-Velay lorsqu'ils doivent eux-mêmes en passer un.

Elus de tous bords en tête du cortège, citoyens à leur suite, leur manifestation a en tout cas fait du bruit sur le parvis de l'hôpital, où le maire Jean-Jacques Faucher a annoncé qu'il fallait continuer à se battre pour l'obtention de ce scanner.

Reportage Philippe Marmy - 30 mai 2015

Voir le reportage


Je veux un scanner à Brioude


Brioude se mobilise pour obtenir un scanner

Reportage FR3 Auvergne

En Haute-Loire, la population du bassin de Brioude est appelée à se mobiliser une nouvelle fois pour l'obtention d'un scanner. Il n'y a qu'un seul scanner dans ce département. Le comité de vigilance de l'hôpital de la ville avance une logique financière pour justifier ce besoin d'équipement.

La population de Brioude se mobilise pour obtenir un scanner, une marche est organisée le 30 mai.

Si la région Auvergne compte 21 scanners, la Haute-Loire fait office de parent pauvre en la matière. Le département n'en dispose que d'un. Pourtant, à Brioude, tout est prêt pour accueillir ledit équipement. L'hôpital de la ville et son service d'urgence attendent depuis 10 ans le scanner, une salle a même été aménagée à cette fin et inaugurée...en vain.

"L'argumentation qui nous est opposée, c'est de dire que l'hôpital de Brioude est à moins de 30 minutes de celui d'Issoire, explique François Boudet, le président du comité de vigilance de l'hôpital public de Brioude, mais le bassin de santé recouvre des communes qui sont très éloignées d'Issoire, parfois à plus de 30 minutes". Le comité ne comprend pas ce déséquilibre flagrant entre les territoires alors que le bassin de santé de Brioude recense 35 000 habitants.

Ces habitants, potentiels utilisateurs de ce scanner, se mobilisent pour forcer la main aux décideurs. Des urnes ont été déposées dans les mairies et les commerces du bassin afin d'inciter les uns et les autres à s'exprimer sur un besoin de santé depuis trop longtemps ignoré alors que l'hôpital a fait une demande d'équipement, pour la seconde fous, en septembre 2014. Du côté de l'Agence Régionale de Santé, un audit sur les besoins réels en imagerie médicale de la région est en cours. De quoi donner un peu d'espoir à la population qui voit dans la nécessité d'aller "à Saint-Flour, Issoire, le Puy ou Clermont, une comédie".

François Boutet, lui, s'appuie sur les chiffres pour justifier ce besoin. Selon lui, ne pas avoir un scanner à Brioude "coûte une somme folle". "Il faut savoir que les patients hospitalisés qui doivent passer un scanner à Saint-Flour ou à Issoire, ça coûte chaque année à hôpital plus de 200 000 euros, un scanner c'est 600 000 euros, il y a un paradoxe".

Reportage d'Elodie Monnier et Jean Jazeix - 27 mai 2015

Voir le reportage



Scanner à Brioude : c’est le moment de nous faire entendre !

L’Agence Régionale Santé vient de commanditer un audit afin de déterminer les besoins réels en imagerie médicale en Auvergne.

C’est le moment pour que la population et ses élus rappellent leur volonté de voir l’hôpital public de Brioude doté d’un scanner.

Il est plus que temps d’en finir avec cette injustice : la Haute-Loire est le département d’Auvergne le plus mal équipé en imagerie médicale moderne.

Le ratio moyen en Auvergne  est  de  1 scanner  pour 50 000 habitants,  la Haute –Loire devrait donc avoir non pas 1 scanner mais 4 scanners.

Cette injustice n’est plus tolérable, il faut agir !

  • Face à l’injustice qui frappe la Haute-Loire en ce qui concerne la présence de scanner : 1 scanner pour 224 000 habitants (moyenne départementale régionale 1 scanner pour 50 000 habitants)
  • Face à l’injustice dont sont victimes les habitants(es)  du bassin de santé de Brioude qui n’ont aucun scanner
  • Face à l’injustice que génère l’absence de scanner au sein du service des urgences de l’hôpital public de Brioude
  • Face à l’injustice dans la mise en œuvre du plan  anti AVC qui prévoit un scanner à moins de 30 minutes, ce qui n’est pas assuré sur le bassin de santé
  • Face à l’injustice dans la mise en œuvre du plan cancer qui prévoit un délai d’attente inférieur à 20 jours pour la prise en charge, ce qui n’est pas respecté sur le bassin de santé.
Tous ensemble manifestons
samedi 30 mai
à partir de 11 heures
place de la marie, Brioude
 
 

La mobilisation pour le scanner continue

À Paulhaguet. Lundi dernier, des représentants du comité de vigilance de l'hôpital public de Brioude et le président de la Communauté de communes du Pays de Paulhaguet, Alain Garnier (photo), ont diffusé sur le marché de Paulhaguet le document appelant à la marche pour le scanner, qui aura lieu à Brioude le samedi 30 mai. Ce document est à disposition de la population chez plusieurs commerçants de la commune.

Article et photo LA MONTAGNE

Emprunts toxiques, le Comité écrit au directeur de l'hôpital

M. le Directeur,

Les emprunts toxiques font à nouveau l’actualité  compte tenu de la réappréciation du franc suisse, monnaie qui est utilisée dans bon nombre de ces prêts.

Mardi 3 février, lors de la séance des questions au gouvernement, un député s’est alarmé de cette situation qui affecte particulièrement de nombreux établissements hospitaliers.

Il a cité l’exemple d’un hôpital dont le taux de remboursement des intérêts vient d’atteindre 40%.

Dans sa réponse, le secrétaire d’Etat au budget a fait valoir qu’un fonds de soutien aux hôpitaux a été mis en place et qu’il va rencontrer prochainement la Fédération Hospitalière de France pour traiter ce problème.

Comme vous vous en doutez, nous nous inquiétons des conséquences de la réappréciation du franc suisse sur l’un des 3 emprunts contractés par le CH de Brioude auprès de Déxia.

Pouvez-vous nous donner des éléments d’information sur les incidences de cette situation sur le taux d’intérêt versé par votre établissement et sur l’aide que le fonds de soutien aux hôpitaux est susceptible de lui apporter ?

Je vous remercie par avance pour votre réponse.

Cordialement,
Pour le comité de vigilance,
François BOUDET