Les Brivadois invités à proposer des actions pour l'obtention d'un scanner de proximité

Lundi 8 décembre, à 18 h 30, à la mairie, le Comité de vigilance de l'hôpital public de Brioude invitera chacun à proposer des actions à conduire pour que cessent « l'injustice intolérable » et « l'inégalité de traitement » dont s'estiment être victimes les habitants du Brivadois, qui n'ont toujours pas accès à un scanner de proximité, malgré la demande déposée à l'ARS par l'hôpital, malgré le voeu émis par une soixantaine de communes et de Communautés de communes, malgré la pétition signée par plus de 10 000 personnes.

« Ras-le-bol, ça suffit ! », s'insurge le Comité dans un tract distribué aux Brivadois. « Monsieur le directeur de l'Agence régionale de santé d'Auvergne, nous ne voulons plus être pris pour des citoyens de seconde, voire de troisième zone ».

Et François Boudet de préciser : « Nous avons rencontré la conseillère de la Secrétaire d'État à la famille et les représentants de l'ARS. Ils se retranchent derrière un schéma d'organisation des soins qui court jusqu'en 2017 et ne prévoit pas de nouvelle installation ». Considérant avoir « usé des moyens légaux et démocratiques pour que les habitants du Brivadois ne soient pas des laissés pour compte », les membres du Comité de vigilance ne désarment pas. « Il est inacceptable que nous soyons moins bien diagnostiqués et soignés que les habitants des autres départements de la région », martèlent-ils, s'appuyant sur des chiffres parlants :
13 scanners dans le Puy-de-Dôme, soit 1 pour 48 000 habitants, 6 dans l'Allier, soit 1 pour 57 000 habitants, 3 dans le Cantal, soit un pour 49 000 habitants, et 1 en Haute-Loire, soit 1 pour… 225 000 habitants !

« Il faut agir ! », insiste le Comité de vigilance, qui appelle une nouvelle fois à la mobilisation. Ainsi, s'il a quelques idées d'actions sous le coude, comme l'organisation d'une manifestation d'envergure ou le lancement d'une souscription symbolique, il compte aussi sur les suggestions de la population.

Article mon43 le 7 décembre 2014

Ras le bol, ça suffit !

Monsieur le Directeur de l’Agence Régionale de Santé d’Auvergne
Nous ne voulons plus être pris pour des citoyennes et des citoyens de seconde, voire de troisième zone.  

Ce ras-le-bol fait suite :  
  1. Au refus exprimé par les représentants de l’ARS et par la conseillère de la secrétaire d’Etat à la Famille de prendre en compte positivement notre demande de scanner
  2. Au constat que la Haute-Loire est le département d’Auvergne le plus mal équipé en imagerie médicale moderne (Cf. article paru dans le journal La Montagne du 19 juillet 2014 ) :

 Départements
Nbre
habitants
Nbre de
scanners
Ratio par
habitants
Puy de Dôme
623 311
13
1 pour 47 947
Allier
342 908
6
1 pour 57 151
Cantal
148 162
3
1 pour 49 387
Haute Loire
224 907
1
1 pour 224 907

Le ratio  moyen en Auvergne  est  de  1 scanner  pour 50 000 habitants,  
la Haute –Loire devrait donc avoir non pas 1 scanner mais 4 scanners.

Il est inacceptable, qu’en 2014, les habitants du Brivadois soient moins bien diagnostiqués et soignés que les habitants des 3 autres départements  de la région Auvergne. 

Le plan cancer prévoit un délai d’attente maximum de 20 jours pour passer un scanner, il est de 56 jours en Auvergne et en Haute-Loire, combien de mois faut-il attendre, avec des risques parfois mortels ?????

Nous avons le droit et nous exigeons d’être traités comme nos voisins des autres départements auvergnats et pour l’accès au diagnostic et au dépistage de pathologies complexes.
Depuis 7 ans, nous avons usé des moyens légaux et démocratiques (Pétitions,  demandes auprès  des élus) pour que les habitants(es) du Brivadois ne soient pas des laissés pour compte. 

Le Directeur de l’Agence Régionale de Santé et le gouvernement restent sourds à nos demandes légitimes et démocratiques.  L’ensemble des brivadois(es) a droit à un scanner de proximité

Cette injustice n’est plus tolérable, il faut agir !